Le quadruple champion olympique et sextuple champion du monde de course de fond entend défendre les victimes de la traite des êtres humains.
L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a nommé la légende de course de fond, le Britannique d’origine somalienne, Sir Mo Farah, comme son tout premier ambassadeur mondial de bonne volonté. Le nouveau rôle de Sir Mo Farah (anobli par la Reine Elizabeth II en 2017) en tant qu’ambassadeur de bonne volonté « est une étape significative, soulignant l’engagement de l’OIM pour un plaidoyer percutant », a indiqué l’Organisation.
Mohamed Farah, 40 ans, très souvent surnommé Mo Farah, compte à son palmarès quatre titres olympiques en réalisant le doublé 5000 mètres / 10 000 mètres lors des JO de 2012 à Londres et de 2016 à Rio ainsi que six titres de champion du monde. En 2022, il a révélé qu’il avait été victime de la traite des êtres humains.
Né à Mogadiscio, en Somalie, l’athlète répétait être arrivé au Royaume-Uni en 1993, à l’âge de dix ans, avec sa mère et deux de ses frères et sœurs et se trouvait contraint au travail forcé. « Aucun enfant ne devrait jamais vivre ce que j’ai vécu ; les victimes de la traite des enfants ne sont que des enfants. Ils méritent d’être des enfants. Ils méritent de jouer et d’être des enfants », a-t-il déclaré.
Mo Farah a l’intention d’utiliser sa nouvelle plateforme d’ambassadeur de bonne volonté pour sensibiliser aux questions qui touchent les personnes en déplacement et pour défendre le pouvoir transformateur du sport, en particulier pour les femmes et les filles. « Champion sur la piste et en dehors, et survivant de la traite des êtres humains, il apporte un véritable dévouement, un engagement et un dynamisme au travail de l’OIM, aidant des millions de personnes en déplacement et nous inspirant tous », a déclaré la directrice générale de l’OIM, Amy Pope.
dpa