Le tableau n’est toujours pas reluisant. Selon le bilan présenté par le ministre de la Sécurité et de la Protection Civile ainsi que celui du Transport Routier, au sujet des accidents de la route au deuxième semestre 2022, pas grand-chose ne s’est amélioré.
Au compteur : 3 689 accidents enregistrés, causant la mort de 336 personnes et faisant 5 055 blessés.
Les autorités ont indiqué que le deuxième semestre de 2022 avait connu une baisse par rapport au premier semestre de l’année, mais une hausse par rapport au deuxième semestre de 2021. La Route Nationale n°1 reste la plus meurtrière, avec 179 morts, et les moteurs à deux roues sont impliqués dans 62,80 % des accidents reportés, avec 211 morts.
Afin de faire face à cette situation et d’inverser la tendance, le gouvernement envisage renforcer le contrôle du port des casques, la sensibilisation, ou encore la répression. Les causes des accidents sont les mêmes que les années précédentes, notamment l’imprudence, la conduite en état d’ivresse, la non-maîtrise du code de la route, la surcharge, l’excès de vitesse, le non-respect des feux tricolores et les stationnements non signalés.
Le ministre des Transports a insisté sur l’importance d’intensifier la sensibilisation, affirmant que « 2023 est un défi pour, les transporteurs, nous devrons tout faire pour diminuer considérablement le nombre d’accidents et le nombre de morts ».
Au cours des six derniers mois, la Division de la Sécurité Routière a organisé des activités de sensibilisation des usagers sur le code de la route, les facteurs de risque des accidents de la circulation routière, la nécessité et la procédure d’obtention du permis de conduire catégorie A. Ces sensibilisations se sont déroulées dans des églises, des mosquées, des établissements scolaires, des sociétés et entreprises, des gares routières et des marchés.