Le Projet d’appui à l’employabilité et à l’insertion des jeunes dans les secteurs porteurs (PAEIJ-SP) arrive à son terme. Et comme tel, l’heure est au rapport d’évaluation finale en vue d’apprécier ses points forts et ce qui reste comme acquis à capitaliser. Un atelier de validation du rapport d’évaluation finale de deux jours s’est ouvert ce mardi 29 novembre 2022 dans ce sens à Lomé. Il a rassemblé une soixantaine d’acteurs issus du PAEIJ-SP.
Selon M. ANALA Arim Télata, directeur de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, les résultats du document prouvent que le mécanisme de mise en œuvre du PAEIJ-SP a bien fonctionné. Cependant, des orientations ont été données pour améliorer les mécanismes du projet afin d’assurer la pérennisation et la durabilité de ses actions au delà de son terme.
” Le PAEIJ-SP a été un projet phare dans la stratégie de promotion de l’emploi des jeunes dans notre pays. Aujourd’hui ce projet se présente comme une référence en matière d’emploi des jeunes surtout orienté vers le secteur agricole. Le projet arrive à son terme le 31 décembre prochain, et il donc important de faire une évaluation. Le plus important, c’est la capitalisation des acquis et connaissances qui ont été produits. L’atelier permettra de donner des éléments de connaissances, ce qui nous permettra d’implimanter davantage cette approche mise en œuvre par le projet “, a-t-il souligné.
La cérémonie d’ouverture de cet atelier a été présidée par ce dernier et en présence des représentants des ONGs et des institutions financières partenaires, entre autres.
Il faut noter que cette étude qui a abouti à l’élaboration du document a été menée par le Centre d’Etude, de formation et de conseil en développement (CEFCOD) et ADA consulting Africa.
Il y a plusieurs mois, une nouvelle initiative, officiellement non confirmée faisait parler d’elle dans les coulisses du PAEIJ: le Projet d’Appui aux Investissements Agricoles des Jeunes (PAIAJ).
Des sources dignes de foi ont révélé qu’il s’agssait d’un projet additionnel confié à l’Unité de Gestion du PAEIJ-SP, à la suite d’un appel à projets lancé par la Banque Africaine de Développement (BAD), son principal financeur.
Les conditions d’éligibilité, quelque peu souples, mais le mode de recrutement des primo-entrepreneurs ainsi que l’approche opérationnelle du PAIAJ et du PAEIJ-SP sont identiques, a confirmé des sources.