Plusieurs cantons de la Kara étaient au rythme des finales des luttes traditionnelles ce vendredi 15 juillet dans les cantons. C’était le cas de Lama, Kouméa, Landa et Djamdè. Le ministre d’Etat, Payadowa Boukpessi a représentanté le chef de l’Etat au démarrage des finales, a rapporté l’agence togolaise de presse (Atop).
À Lama, les Evala de Lama-Bas (culotte rouge) ont dominé ceux de Lama- Haut (culotte blanche) par 33 victoires contre 22 sur le terrain du Lycée de Lama Kpédah.
A Kouméa, les Evala de Piyou (Laouda, Féouda, Piyo, Houdé, Kpatatayou Tchoïda et Namdina) ont pris le dessus sur ceux de Keweye (Karè, sondé, Mandela et Sèdina) par 13 victoires contre 9 du côté des Evala. La victoire n’a pas changé de camp du côté des non-initiés (Ahoza), les jeunes Ahoza de Piyou en rouge ont gagné par 24 contre 10.
Dans le canton de Landa, la finale s’est déroulée en présence du représentant du chef de l’Etat, Willibronde Pitalounani Télou, président de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC). Au terme de la rencontre, c’est la coalition Kassi-Déwa-Landa qui a gagné celle de Kadja-Houloung-Kpagalo par 21 victoires contre 20 du côté Evala. Chez les Ahoza, ce sont les lutteurs de la coalition Kadja-Houloung-Kpagalo qui sont venus à bout de leurs adversaires par 21 contre 15.
La dernière finale de la journée a été disputée dans le canton de Djamdè où les lutteurs de Djamdè-Haut ont battu, sur le terrain du CEG de la localité, ceux de Djamdè-Bas par 9 victoires contre 6 du côté des initiés. Chez les Ahoza, Djamdè-Haut perd devant Djamdè Bas par 15 victoires contre 22. Le président de la République était représenté par le président de la HAAC, entouré des membres du gouvernement.
Ce jour précise l’agence, les finales dans les cantons de Tcharè, Soumdina et Lassa, marquent la fin des Evala, édition 2022 en pays Kabyè.
La fête d’initiation en pays Kabyé, Evala, c’est la fête de la lutte en pays Kabyé. C’est l’occasion pour les jeunes evalou de se distinguer parmi ses Co initiés par leur force, leur endurance et l’élégance de leur danse. Elle est une forme de lutte traditionnelle dont la finalité consiste à renverser son adversaire et qui se déroule chaque année à Kara, au Togo
Les combats se déroulent par équipe de 5 jeunes hommes de 18 à 20 ans. Les techniques semblent assez peu structurées. Chaque combat se termine par la victoire du concurrent ou par un nul à la limite du temps de combat.