Grâce au Collectif des associations contre l’impunité au Togo (CACIT), les consultations médicales ont démarré à la prison civile de Lomé. Le lancement a été acté ce mercredi 22 juin 2022 pour prendre fin dans trois jours.
Les consultations vont toucher, selon “global actu”, un total de 100 détenus dont 40 femmes qui font partie d’un projet dénommé “réponse numérique à la crise au changement des systèmes à l’ère de la Covid-19” et initié en collaboration avec l’organisation mondiale contre la torture (OMCT) et financé par l’Union européenne (UE).
L’organisation justifie ces consultations médicales pourvues d’un accompagnement psychosocial par la suspension des visites dans les lieux de détention d’avril 2020 à avril 2022.
Pour le CACIT « Après la réouverture, il s’avère nécessaire de relancer les activités liées notamment aux soins de santé qui étaient sérieusement mis à mal dans ce contexte. Ces consultations sont initiées pour s’assurer de l’état de santé physique et mentale des détenues femmes et des mineurs en conflit avec la loi ». Il souligne également que ces consultations s’alignent sur l’ensemble des règles minima des Nations Unies.
“A travers la présente activité, le CACIT et l’OMCT veulent accompagner l’Etat dans son rôle de garant de la santé des personnes en conflit avec la loi. Ces consultations permettront de rapprocher les soins médicaux des personnes en détention y compris celles les plus vulnérables notamment les personnes âgées, les personnes en situation d’handicap, les femmes et les enfants », promet le CACIT.
Après la prison civile de Lomé, cette même activité bénéficiera pendant 2 jours à une vingtaine d’enfants en conflits avec la loi au Centre d’accès au droit et à la justice pour enfants (CADJE).
Au total 120 personnes seront prises en charge dans le cadre de ces consultations. Le CACIT prendra en charge les bulletins d’analyses et l’achat des médicaments.