Le 1er juin 2021 n’a pas été semblable aux autres. Des plants ont été mis en terre. Mais beaucoup de plants sont aussi restés en attente d’une prochaine pluie. Alors que nous sommes de plein pied dans la période de la saison des pluies. Cette situation devrait interpeller toutes les consciences. Notre planète est réellement malade. Nous sommes dans l’urgence.
Le 1er juin est la journée de l’arbre au Togo et dans plusieurs pays au monde. Si cette date a été choisie par les dirigeants de nos pays il y a quelques décennies, c’est pour profiter des pluies. Le choix d’une telle date ne relève pas du hasard. L’arrosage des plants mis en terre pendant cette période et tout au long de la saison des pluies, va nécessiter la mobilisation d’importants moyens, ce qui n’est pas évident.
Alors, lorsqu’il ne pleut pas, cela devient difficile voire impossible de mettre en terre des centaines et des milliers de plants qui vont mourir dans les tout prochains jours. Déjà que beaucoup tout au long des années n’ont pas pu entretenir les plants mis en terre, faute de temps et de moyens. La négligence aussi a concouru à cette situation.
Cette année, le gouvernement togolais voudrait que l’on change de paradigme. Non seulement, l’on plantera correctement les arbres, mais aussi, l’on prendra des dispositions pour les suivre jusqu’à maturité. Dans le cadre du Projet d’éducation et de sensibilisation de la jeunesse francophone à la lutte contre les changements climatiques, l’association Afrique Eco 2100 avait prévu reboiser cent plants dans la commune AVE 2 (préfecture de l’AVE), au Togo.
La pluie tant attendue depuis des semaines n’est pas tombé. Alors, les plants n’ont pas été mis en terre. Dès que les premières pluies tomberont, ces plants seront reboisés. C’est fut l’occasion aussi pour l’association de lancer un nouveau projet : « Reverdir l’AVE ». AVE signifie forêt. Cette préfecture était une forêt à l’origine. Mais, aujourd’hui, elle est devenue une clairière. Afrique Eco 2100 compte œuvrer pour sa restaurer. La tâche s’annonce ardue, mais pas impossible.
Cet article est rédigé en collaboration avec l’Institut de la Francophonie pour le développement durable (IFDD), organe subsidiaire de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et l’Initiative jeunesse de lutte contre les changements climatiques rendue possible grâce au soutien financier du gouvernement du Québec
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