Dans le cadre du reboisement intensif qu’il démarre cette année, le gouvernement togolais met l’accent sur la communication. Les journalistes sont la cible privilégiée pour toucher la population dans son ensemble afin que celle-ci puisse épouser cette belle vision des autorités togolaises.
Le ministre de l’Environnement et des Ressources forestières, Katari Foli-Bazi et son collègue de la Communication et des Médias, le professeur Akodah Ayéwouadan, par ailleurs porte-parole du gouvernement, ont entretenu les journalistes le vendredi 28 mai dernier sur les stratégies que le gouvernement compte adopter afin parvenir à planter 300 000 arbres le 1er juin 2021, 10 000 000 d’ici la fin de l’année et un milliard dans les dix prochaines années.
Dans le contexte actuel de réchauffement climatique, de dégradation des terres et de réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) dont une bonne partie met l’accent sur la restauration des écosystèmes, c’est un objectif très noble et ambitieux. Peut-on y arriver ? Ce n’est en tout cas pas impossible. Mais pour cela, la mobilisation doit être générale. Du sommet de l’Etat jusqu’au Togolais lambda, tout le monde doit s’impliquer.
Un accent particulier sera également mis sur l’entretien des plants. Les acteurs politiques, les autorités administratives, les autorités traditionnelles, les forces de l’ordre, les secteurs publics et privés, les partenaires, les élus locaux, les organisations de femmes, de jeunes, les ONG, sont conviés à s’investir à fond pour la réussite de cette opération.
« La restauration des forêts, une voie vers le bien-être », est le thème retenu dans le cadre de cette campagne de reboisement systématique d’envergure nationale. Lundi 21 mai 2021, il est prévu la diffusion de messages de sensibilisation à l’endroit de la population, pour la campagne 2021-2030. Nous sommes ainsi de plein pied dans la mise en œuvre de la Décennie des Nations unies pour la restauration des écosystèmes.
Cet article est rédigé en collaboration avec l’Institut de la Francophonie pour le développement durable (IFDD), organe subsidiaire de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et l’Initiative jeunesse de lutte contre les changements climatiques rendue possible grâce au soutien financier du gouvernement du Québec