Le Togo s’est pendant longtemps lancé dans la lutte contre les maladies tropicales négligées. Ce qui lui a permis d’atteindre au cours de ces dernières années un niveau plus élevé, dans l’alimentation de la filariose lymphatique, de la dracunculose, et de la trypanosomiase humaine africaine. Cependant, cela ne lui a pas empêché de redoubler d’engagement, pour un résultat satisfaisant.
Ce phénomène reste une des difficultés majeures qu’affrontent les autorités sanitaires togolaises pour le bien-être de la population. C’est pour ce fait que, selon “republiquetogolaise ”, le ministre de la santé, lors d’une rencontre jeudi 18 février avec la presse, a réitéré l’ambition du gouvernement face à ce problème: parvenir à éradiquer d’ici 2030, le maximum parmi les 11 affections officiellement reconnues par l’OMS. Et qui ont fait plus d’un milliard de victimes dans le monde.
Ainsi, les maladies les plus combattues sont celles de l’onchocercose, l’ulcère de buruli, ou encore le pian. Suivant la nouvelle feuille de route à laquelle le pays a adhérée récemment, des actions d’éradication sont dans ce sens prévues à l’endroit des populations vulnérables. Précisément, celles résidant dans les zones reculées, ayant surtout des difficultés d’accès à l’eau potable ou à l’assainissement.
Il s’agit d’un moyen de prévention que le Togo utilise depuis 2010, en organisant chaque année, des traitements de masse contre ces maladies à travers la chimiothérapie préventive.
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