Les besoins en eau potable pour les populations de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) constituent une priorité pour l’institution. Grâce aux stratégies mises en place, elle a permis à ces populations, surtout celles des milieux ruraux, d’avoir accès à ce liquide précieux. En 25 ans, elle a pu construire 3.500 forages dans l’espace.
L’un des objectifs de l’Union économique et monétaire ouest africaine est de permettre aux populations de l’espace d’avoir accès à l’eau potable. L’institution n’a justement pas lésiné sur les moyens pour atteindre cet objectif. En 25 d’existence, elle a construit à travers les huit (08) pays membres 3.500 forages équipés de pompes à motricité humaine. Ces réalisations ont coûté plus de 35 milliards de francs CFA à l’institution.
« De manière plus succincte, d’après les informations fournies par l’institution, 34 milliards de francs CFA ont été investis dans la réalisation des forages et 09 milliards de francs CFA pour la mise en œuvre du Programme Régional d’Aménagement Hydraulique Multi-usages », peut-on lire sur leconomistebenin.com.
En outre, « 1600 nouveaux points d’eau, dont 960 forages équipés de pompes à motricité humaine et 640 forages équipés de pompes solaires photovoltaïques pour des mini adductions d’eau, ainsi que 19.250 latrines privées et 720 latrines publiques sont en cours de réalisation », fait savoir l’Union. Ces réalisations ont reçu l’appui financier de la Banque islamique de développement (BID).
Par ailleurs, l’institution sous régional a pris à bras le corps le problème de l’érosion côtière sur le littoral de l’Afrique de l’Ouest. Elle a mis en place avec le soutien de la Banque mondiale le Projet d’investissement pour la résilience des zones côtières en Afrique de l’Ouest (WACA Resip). La ville d’Aného bénéficie également de ce projet.